Depuis plusieurs années les actions visant à éradiquer les approches orientées par la psychanalyse se multiplient. L’actualité récente visant à faire passer en Loi ou amendements de telles décisions est extrêmement inquiétante et liberticide.
Il pourrait y être proscrit toute approche par la psychanalyse pourtant née de notre histoire et renouvelant sans cesse ses modalités d’accueil, d’écoute et d’émancipation.
Comment mener à bien ce projet si ce n’est en opérant une « chasse aux sorcières » ?
7ergonomie se positionne clairement contre les volontés d’instaurer une pensée unique, des méthodes standardisées d’interventions et d’accompagnements et l’extinction d’approches essentielles basées sur le libre arbitre. L’orientation par la psychanalyse est non excluante de la diversité et pertinence d’autres approches. Elle est essentielle dans la clinique pure et dans les systèmes de travail.
En tant qu’analyste de situations de travail notamment (et donc non exclusivement) dans le secteur médico-social, nous constatons que de nombreux salariés accueillant des enfants, des jeunes mais aussi des adultes sont en souffrance car empêchés d’exercer selon les règles de l’art. La souffrance au travail relève bien entendu de facteurs multiples dans les organisations. Néanmoins, 7ergonomie s’est toujours refusée à une analyse uniformisée des facteurs de tensions psychosociales et à l’extinction des métiers et approches.
Rappelons ici que les sciences humaines et notamment l’ergonomie adossent leurs approches à ceux des travaux d’Yves Clot dans le cadre de la clinique de l’activité et de Christophe Dejours avec la psychodynamique du travail.
C’est pourquoi nous apportons notre soutien à toutes les démarches syndicales des professionnels concernés ainsi qu’à l’École de la Cause Freudienne dans ses actes visant à faire entendre le bien fondé et la fonction essentielle de la psychanalyse dans nos environnements de travail et notre société.
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